La réforme du divorce par consentement mutuel
A compter du 1er janvier 2017, les époux qui souhaitent divorcer amiablement et s’entendent sur les effets de leur décision n’ont plus à passer devant un juge.

Par la signature de la convention de divorce des époux et de leurs avocats , et le dépôt de celle-ci auprès d’un notaire, le prononcé du divorce et la validation de ses effets seront consacrés officiellement et définitivement.
Le premier paragraphe suivant l’ article 229 du Code Civil s’intitule : « Du divorce par consentement mutuel par acte sous signature privée contresigné par avocats , déposé au rang des minutes d’un notaire ». Le rôle de ce dernier se limitera à vérifier que les mentions obligatoires figurent dans l’acte.
Les avocats avaient dans leur pratique l’habitude de rédiger les conventions de divorce et les soumettaient à l’homologation du juge. Désormais, cette dernière phase est supprimée de la procédure, les avocats veillant seuls au respect des droits des époux et de leurs enfants .
Les hypothèses de recours à l’homologation judiciaire sont limitatives prévues à l’article 229-2 du Code Civil quand :
- Le mineur, informé par ses parents de son droit à être entendu par le juge dans les conditions prévues à l’article 388-1, demande son audition par le juge ;
- L’un des époux se trouve placé sous l’un des régimes de protection prévus au chapitre II du titre XI du présent livre.
Hormis ces deux cas, le recours au juge a disparu du divorce par consentement mutuel .
N’hésitez pas à prendre rendez-vous, la première consultation est offerte par le Cabinet.





